Il était
temps qu’on se décide à faire le tour de l’île de Moorea pour explorer ses faces cachées.
Après une trentaine
de km depuis Paopao, on découvre une île sauvage et verdoyante. Les cabanes
locales tranchent avec les luxueuses propriétés du bord de mer.
Le soir
venu on entend au loin des ukulélés résonner, ni une ni deux, on chausse les
tongs pour aller guetter d’où vient cette joyeuse musique. On s’approche de
plus en plus des sonorités tahitiennes pour découvrir qu’il s’agit d’une soirée
payante au Bali Hai. Bon puisqu’on y est on va rentrer. 3000 balles (25 euros)
plus tard nous voilà au cœur de la super soirée tahitienne, où il n’y a pas un
chat, excepté quelques clients de l’hôtel bien tranquilles.
Au bout de
quelques minutes, la serveuse nous apporte 2 bouteilles de vin, hein? Doit y
avoir erreur. Non, non qu’elle nous répond, ça vient de la dame la bas, c’est
offert. Ah? Bon bin pourquoi pas, on va pas se faire prier. Par la suite on
apprendra qu’il s’agissait d’une millionnaire en vacances. Le truc tout à fait
normal!
Au bout d’une
heure on se décide à rejoindre la table la plus festive des alentours, pour
finalement finir la soirée avec la troupe et rentrer à 5h du mat, oui je sais
nous sommes incorrigibles.
Lendemain
fiu, et comme les tahitiens disent : « Quand t’es fiu, t’es fiu,
y’a rien qui pourra te faire sortir de ton lit ou ton hamac »
Pour se
dégourdir, on est allé visiter les jardins tropicaux et on a pu ainsi réviser
nos connaissances arboricoles comme que les avocats poussent sur des arbres et
les ananas dans le sol. Nous n’étions pas encore allé dans les terres et c’est
avec une certaine délectation que nous avons découvert des paysages grandioses
et dépaysant.
champs d'ananas
ananas
avocats
avocatier
bananier
fruits de la passion
pamplemousses
nono
Ici on dit qu'il suffit de cracher une graine pur avoir un verger. En effet, le climat et si doux que tout pousse ici avec une facilité déconcertante.
oiseaux de paradis
arbre liane
Après le
site des plantations tropicales d’Opunohu, la route continue de serpenter
abruptement pour atteindre le Belvédère qui offre une vision panoramique sur le
Mont Rotui et les deux baies principales de l’île. Bon, il pleuvait alors pour
la vue faudra repasser.
Pour nos
derniers jours sur l’île, nous n’avons pas pu résister à la tentation de
snokeler encore et encore et de s’émerveiller des ptits jeux inlassables des
maitos qui viennent nous regarder juste en face du masque et se cacher
brusquement dans les coraux.
Et même par
temps gris, le lagon continue de nous émerveiller par ses reflets bleu
turquoise.
Notre
séjour sur Moorea terminé, il nous a fallu trouver vite fait un nouveau chez
nous. Un coup de chance, une chambre dans une colocation à Punaauia au bord de
l’eau venait de se libérer. Sans même visiter on s’est empressé de réserver car
à 40 000 franc (340 euros) la chambre dans une baraque à 50 m de la plage,
on ne pouvait pas passer à côté.
Je vous laisse avec
une petite vidéo made by Olive :
A
suivre : l’emménagement dans notre nouveau chez nous en colocation à Punaauia.
fleurs du tipanier
Maururu pour vos visites, nana!