-

-

vendredi 29 novembre 2013

Île était une fois...sur un motu


Par un beau matin ensoleillé c'est-à-dire un matin comme les autres, on décide d’aller louer un kayak pour visiter les motus (îlots de sable corallien sur la couronne récifale d’un atoll ou à l’arrière d’un récif de barrière d’île volcanique) autour de Moorea.
Les deux principaux motus se situent en face de la plage des Tipaniers et c’est à grands coups de pagaies totalement pas synchronisées qu’on entreprend notre ballade.

 




On décide de faire une halte pour observer la faune marine, mais au même moment où Olive me dit qu’il y a des gros poissons (genre carangues) réputés pour être méchants en période de nidification qui rôdent dans le coin et là paf au même moment je me fais mordre à la cheville.
J’ai poussé un cri de panique mais ouf ce n’était qu’un poisson Picasso, eux aussi querelleurs quand on s’approche trop de leur nid…





Ayant quelque peu perturbé la tranquillité du lagon et des snorkeleurs qui ont sortis illico la tête de l’eau pour savoir d’où venait ce cri aigu, on file direction le petit motu aux airs d’île abandonnée.



 
 A peine « «amarrés » qui voilà sur son va ‘a : Torea! Et dans sa pirogue toutes sortes de joyaux en forme de coquillages et de poissons. Il nous propose un barbecue. Vous imaginez le luxe absolu : manger du poisson frais sur un motu, arrosé de jus de noix de coco!





 
 
Car oui ça y est, Olive, grâce aux précieux conseils de notre nouvel ami, sait comment décortiquer une noix de coco! Des tranches de coco en guise d’assiette et c’était parti pour un festin digne de Robisson.
Quel incroyable moment!




Au menu: rouget, poisson perroquet et poissons noirs (me souvient plus du nom...)

  
Pour digérer on s’improvise une petite course jusqu’au spot des raies et des requins. Inutile de vous préciser qui a gagné! (inutile donc de vous préciser que j’étais le gouvernail du kayak J



 
Le spectacle est toujours aussi émerveillant!

De retour sur la plage, on décide de se faire une petite virée à l’Intercontinental pour voir évoluer les dauphins et les tortues de mer. Et là on se prend à rêver qu’un jour nous aussi nous passerons une nuit dans un des fabuleux bungalows sur pilotis, bon à 300 euros la nuit, autant vous dire que ca sera pas demain la veille.








 
Un petit détour au Legends Resort pour admirer la vue sur le lagon depuis la splendide piscine à débordement.

  
Sur la route du retour un petit arrêt vers un arbre à pain pour cueillir des urus qui nous serviront de repas pour la suite de la soirée. Ca se cuisine comme des patates, pour le goût c’est plus sucré et plus farineux, un délice au barbecue. Et bien sûr un petit rhum local au lait de coco frais pour finir en beauté cette magnifique journée.
 



 
E fãrerei ã tãtou! (à bientôt en tahitien J)


dimanche 24 novembre 2013

Île était une fois ... à la découverte de Moorea


Moorea c’est l’île de charme par excellence de l’archipel de la société. A à peine une demi heure de ferry de Tahiti, Moorea se distingue par sa quiétude, loin des embouteillages et de l’animation de Papeete. Son sublime profil montagneux alterne crêtes, amphithéâtres et pics volcaniques recouverts d’une végétation luxuriante sur fond de lagons turquoises.

 

Pour la petite histoire, Moorea fût longtemps une terre d’asile pour les Polynésiens vaincus au cours des différents conflits de pouvoir dans les années 1800 quand les missionnaires débarquèrent. Les maladies, les armes et l’alcool eurent des effets dévastateurs sur la population locale qui chuta à un millier seulement, le protectorat français fût établi en 1843. Mais il faudra attendre 120 ans plus tard pour que le tourisme daigne commencer à se développer.

Pour notre première journée à Moorea, on a eu la chance de pouvoir aller se balader en zodiac avec Viviane et Ulrich (chez qui on avait dormi la veille) et explorer un peu les côtes et les lagons.




L’eau est tellement pure qu’on a littéralement l’impression de naviguer dans une piscine ou un aquarium géant.

 

Le lendemain nous nous étions donné rdv à la plage des Tipaniers, le plus beau coin de l’île selon moi.
L’endroit est tout simplement paradisiaque, le sable est d’une blancheur immaculée, le dégradé de bleu est infini et les motus en face s’apparentent à des îles désertes.


 

Un peu plus loin, il y a THE spot pour aller voir les raies et les requins. Et là quel spectacle! On a eu un peu d’appréhension à se mettre à l’eau et de se confronter à ces animaux particuliers mais une fois dedans on oublie toutes nos frayeurs et on se laisse envelopper par la sérénité que dégagent les raies. Olive qui rêvait de caresser des raies toutes la journée sous les tropiques, le voilà servi! On parle bien des raies pastenagues hein? On évite quand même de caresser leur dard car si on s’amuse à les attraper, elles piquent et ça peut être mortel.











 

Bon les requins c’est une autre histoire, une chance qu’ils ne s’approchent pas trop près mais ce sont des pointes noires, inoffensifs, à priori.
En bref, une expérience magique.

En revenant sur la plage on décide de boire en verre au bar de la plage et à peine quelques minutes après un jeune homme nous aborde (le sourire ultra brite et la bise direct) et nous propose de le rejoindre, lui et ses amis à sa table. Bon, vous nous connaissez, on n’est pas du genre farouche alors ni une ni deux nous voilà en agréable compagnie. Un apéro qui se poursuivra jusqu’au milieu de la nuit à coup de ukulélé et de percussion poubelle!

On passera une merveilleuse soirée, quelle chance de connaitre cette fine équipe!

 









 


On passera une merveilleuse soirée, quelle chance de connaitre cette fine équipe!
Le lendemain est un peu rude et les coqs qui chantent à tu tête à toute heure de la nuit ont le don de perturber la quiétude ambiante.
Mais on est tellement heureux d’être là que à peine réveillés on n’a qu’une hâte, profiter de la magnifique vue et relaxer à la maison.




 








 
A part prendre notre temps pour ne rien faire, notre deuxième passe-temps est le snorkeling, activité qui consiste à aller observer les fonds marin avec masque et tuba.

On est pas mal fort aussi pour lézarder à la plage, comme ici à la plage de Temae. C’est un secteur assez huppé avec ses villas de rêve et son hôtel, le Sofitel, qui attire les bons chics bons genres au portefeuille bien garni.















 
 
Un autre tour au bateau pour explorer les côtes et les sculptures jetées au fond des lagons.









 

Anecdote moins glamour, en rentrant de la plage on est tombé sur un carton de chiots, qu’on a apporté au vétérinaire du coin. Les chiens abandonnés sont un véritable fléau ici. La loi sur la divagation des chiens n’est pas effective en Polynésie et les habitants, faute de moyens, ne stérilisent pas leurs chiens…

Bien que cette découverte nous ait plombé le moral, heureusement ici ça ne dure pas bien longtemps. Les Polynésiens ont ce don de vous redonner le sourire avec leur joie de vivre inaltérable, toujours à vous saluer, vous faire un compliment, vous demander comment ça va et entamer la conversation.

Sur ce, je vous dis à tout bientôt pour la suite des aventures! Manouilla!