Il y a, au mois de juillet, un festival que tous les polynésiens attendent avec impatience c’est le
Heiva ("fête" en tahitien), véritable apothéose de la culture maohi. La première
édition a eu lieu en 1882, il s’agissait à l’époque de fêter le 14 juillet.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les danses tahitiennes n’ont rien
d’une attraction touristique. Elles constituent l’un des piliers les plus
vivants de la culture maohi et sont rigoureusement répétées avec une
chorégraphie codifiée, une hiérarchie et une histoire.
En somme une manière de
préserver son indentité et de garder en mémoire son patrimoine.
Les danses
ont longtemps été interdites par les missionnaires (jugées trop sulfureuses)
mais ont été remises progressivement au gout du jour.
Nous avons pas eu l'occasion d'assister au concours qui opposent des troupes de danse (amateurs et professionnels) à Papeete mais nous nous sommes bien rattrapés en assistant à plusieurs animations qui avaient lieu dans les jardin du musée à Punaauia.
La chaleur est écrasante et chacun cherche un petit coin d'ombre.
On déguste un repas traditionnel
tahitien
composé de riz, tarot (genre de grosse racines), poulet fafa (avec les feuilles de tarot), Pua chou (porc) et pieuvre, lorsque retentissent des tambours. Une troupe marquisienne va donner un spectacle entre danse traditionnelle et haka. Ponctuée par des cris rauques, rythmée par des percussions et calquée sur les mouvements d’un oiseau cette danse, très physique, imite les étapes symboliques de la vie de l’animal.
On déguste un repas traditionnel
tahitien
composé de riz, tarot (genre de grosse racines), poulet fafa (avec les feuilles de tarot), Pua chou (porc) et pieuvre, lorsque retentissent des tambours. Une troupe marquisienne va donner un spectacle entre danse traditionnelle et haka. Ponctuée par des cris rauques, rythmée par des percussions et calquée sur les mouvements d’un oiseau cette danse, très physique, imite les étapes symboliques de la vie de l’animal.
balèze la brochette! |
Le plaisir des yeux m'a empêché de trier raisonnablement les photos alors j'en ai édité une petite flopée :) Enjoy!
Très
spectaculaire le lancer de javelot est un exercice plutôt difficile car il faut
viser une noix de coco accrochée sur un
mât à 7,5 m de haut et distant de 22 m. Les femmes et les enfants ont leur
propre concours.
Le juge doit départager les javelots gagnants de chaque participant |
Il y a
aussi le concours de lever de pierre : les compétiteurs doivent soulever
une pierre de 110 à 145kg dépourvue de toute prise et la hisser sur l’épaule.
Attention aux orteils!
Petite surprise, Miss Tahiti 2014 était là :)
Miss Tahiti 2014 Hinarere Taputu et Meiti Here Miss Heiva |
La
compétition du copra n’est pas en reste. Chaque équipe compte 3 compétiteurs
qui doivent fendre, ouvrir et extraire la chair d’environ 150 à 200 noix de
coco en un minimum de temps puis les placer dans des sacs de jute.
Enfin, le
grimper de cocotier fait appel aux plus habiles qui doivent grimper le plus
vite possible au sommet du cocotier, mains et pieds nus.
Mauruuru à tous et je vous dis à très vite!
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